Citations de Charles de Foucauld

« L’amour de Dieu, l’amour des hommes ; c’est toute ma vie, ce sera toute ma vie, je l’espère.

Mon apostolat doit être celui de la bonté.

Cette vie de Nazareth, ma vocation, la mener parmi les brebis les plus perdues, les plus délaissées.

Nous sommes pauvres pour des riches, mais pas pauvres comme je l’étais au Maroc.

Je ne veux pas traverser la vie en première classe pendant que Celui que j’aime l’a traversée dans la dernière.

Soyons petits au-dedans par l’humilité, petits au-dehors par l’abjection : Dieu a tellement voulu être le plus petit, prendre tellement la dernière place, que nul mortel n’a jamais pu descendre plus bas que Lui.

“ Tout ce que vous faites à l’un de ces petits, c’est à moi que vous le faites”, dit Jésus. Il n’y a pas, je crois, de parole de l’Évangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie.

Mon Dieu, que vous êtes bon de m’avoir montré votre beauté dans les créatures.

Le chemin que le Bon Dieu m’a fait suivre : prier beaucoup ; prendre un bon confesseur et suivre soigneusement ses conseils ; lire, relire, méditer l’Évangile en s’efforçant de la pratiquer.

Pour moi, plus j’ai abandonné tout ce qui faisait ma consolation, plus j’ai trouvé le bonheur ; combien ceux qui cherchent le bonheur le trouvent peu… C’est folie de se dire : ceci me rendra heureux, ceci me rendra malheureux : Dieu a mille et mille millions de moyens de répandre en nos âmes la joie ou la douleur.

Jésus est entré dans le monde délaissé et dédaigné ; peu après, Il est persécuté. Attendons-nous aux persécutions et quand elles nous atteindront, réjouissons-nous de partager le sort de Jésus.

Si vous saviez combien je désire finir ma pauvre et misérable vie, si mal commencée et si vide, de cette façon dont Jésus a dit le soir de la Cène qu’“il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime”… J’en suis indigne mais je le désire tant !

Croire que le pauvre c’est Jésus et agir en conséquence […]. C’est un des plus grands torts de ma jeunesse d’avoir pendant bien des années indignement oublié les pauvres.

L’amour du prochain est non seulement un des signes les plus certains de l’amour de Dieu, mais encore un des moyens les plus sûrs de l’acquérir.

Quant à l’amour que Jésus a pour nous, Il nous l’a assez prouvé pour que nous y croyions sans le sentir : sentir que nous L’aimons et qu’Il nous aime, ce serait le Ciel : le Ciel, sauf rares moments et rares exceptions, pas pour ici-bas…

Être miséricordieux, c’est incliner son cœur vers les misérables, les misérables spirituellement, intellectuellement, matériellement… vers les méchants, les fous et les ignorants, les pauvres, les malades, les souffrants… vers tous les malheureux. »

Extraits de lettres rassemblées dans Charles de Foucauld, mon frère. Rencontre à thèmes, Nouvelle Cité, 15 €.

25 La pilule, ou les saisons de l’Amour ?

« Ô Mort, où est ta victoire ? », lettre pastorale des évêques de France aux fidèles catholiques