Je suis ému que de nombreux lecteurs de votre journal souhaitent savoir comment je traverse cette dernière période de ma vie. Je peux seulement vous dire que dans le lent déclin de mes forces physiques, intérieurement, je suis en pèlerinage vers la Maison.
C’est une grande grâce pour moi d’être entouré avec un amour et une bonté que je n’aurais jamais pu imaginer, pour cette ultime partie de la route qui est parfois un peu fatigante. En un sens, je considère que les questions de vos lecteurs sont aussi un accompagnement sur ce chemin. C’est pourquoi je ne peux faire autrement que rendre grâce, et vous assurer tous de ma prière. Je vous salue cordialement.
Benoit XVI (fevrier 2018)